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Histoires de la vie quotidienne

27 avril 2014

Lilith fait des siennes

chap2_facile

Lilith-ViveTechnCouv-final

Le 17 avril 2014, les carnets de Lilith voient le jour grâce aux presses des mines. C'est bien une publication d'amis qui a sa place dans ce blog. Un peu particulière toutefois puisque je fais partie des auteurs. J'aimerais laisser la parole à d'autres amis pour raconter ce qu'ils ont lu, aimé ou non... Alors, il ne reste plus qu'à se jeter dans la lecture (il paraît que c'est "facile et amusant tout en s'instruisant" mais je ne suis pas bien placée pour en parler ;-)

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27 avril 2014

Chanel et Nincha : deux nouveaux membres dans la famille…

chanel

Une chatte et un chat, frangins. On nous a conseillé la paire. Innovation dans la maison. J’observe depuis ce matin celui ou celle (chatte, chat, innovation, paire, maison – coche la case qui te semble la plus adaptée) des voisins. Rouquin(e), sans gêne et penaud(e). Pourvu que les nôtres se tiennent et se sentent mieux. Pour le moment, la maman nourrit encore ses petits, ils déménagent en juin. Minou (ça c’est chez moi, faut pas confondre) a baptisé le mâle Nincha (humour dévastateur) et le reste de la compagnie est tombée d’accord sur Chanel pour la femelle. L’histoire est longue, pleine de rebondissement, de rire et de « ah non pas ça ! » pour aboutir au consensus. Tel est toujours l’effet des tempêtes de cerveau nécessaires à l’appropriation de la nouveauté.

Marie a troué le moulin rouge 47 (c’est notre maison et pour une fois, je n’invente rien) pour poser étagères, meubles cuisines, tableaux, supports ménagers dans le garage. Anne-Marie a amené son amoureux pour nous brancher les luminaires (j’ai fait des achats pro et je suis incapable de m’en sortir seule). Paul a installé la Free avec Minou (Boulette trouve le moyen de râler car on n’a pas toutes les chaînes de foot), Cristina était partout pour nous aider à aménager notre cocon, les zouz ont leur chambre au poil (presque). Moi, je vis encore un peu dans le vrac (ma hantise) et je bois mon café sur le pas de la porte, bien emmitouflée car ici, on n’est pas à V.

A part ça, Muxie regorge de complexités créées en partie de toute pièce car on n’en n’avait pas suffisamment avec tout ce que nous imposent l’état, le monde et les autres administrations. Muxie, c’est là où je bosse. Ça promet, j’y passe déjà plus de temps qu’il ne faudrait.

Lilith fait ses premiers pas publics, c’est beau une naissance, je ne résiste pas à mettre le lien : http://www.les-carnets-de-lilith.fr/.

Je nous aime en quelque sorte !

19 avril 2014

Samedi de Pâques 2014

2-charlot

Petit déjeuner avec le moteur d’un frigidaire industriel et l’éternelle téloche espagnole en bruit de fond. Je suis seule, 7h30. Tout le monde dort encore, ronfle d’ailleurs. Nuit sympa à donner des coups de coude à ma voisine de chambrée. Hier, 500 bornes sur autoroute avec la crainte de se faire voler nos affaires. Les histoires de braquages pullulent : on vous arrête sur la route, genre flics en civil ou gentils gars qui vous signifient un pneu crevé, et hop, plus de sac dès qu’on ouvre naïvement la portière. Aux stations services même ambiance : fenêtres cassées pour piquer le téléphone ou le GPS, voire le porte monnaie qu’on aurait malencontreusement laissé en évidence. Bref, on a voyagé avec les sacs sous les sièges durant le trajet et sur le dos à chaque fois qu’on va faire pipi. Très pratique. En fait, en dehors de cette gymnastique fastidieuse, on a voyagé tranquille (jusqu’à présent).

Aujourd’hui, musée puis route, en France cette fois. Je suis excitée. Trop de travail en retard et pourtant j’en fais bien plus que mon contrat ne l’exige. J’aime ça, du moins je suppose. J’aime le travail bien fait, le plaisir du regard des autres quand ils sont satisfaits, avoir mes petites affaires bien rangées (je ne le répèterais jamais assez, c’est mon dada) : courriels, dossiers électroniques, paperasse, idées, projets, gens. Non, là, c’est trop. J’observe le b… des gens. Autre dada de chercheur en goguette : comment les gens se débrouillent de l’action collective. Je navigue. Avec un plaisir légèrement mitigé par la complexité des situations : fatigue des collègues qui attendent un merci de leurs chefs depuis vingt ans, autres collègues désemparés et devenant méchants, autres encore déboussolés par cette méchanceté et pleurant à cause du travail. Cela n’arrive qu’en France. Contexte de suicides pour cause de harcèlement professionnel, fausses dénonciations profitant de cette ambiance délétère, mauvaise appréciation des actions à mener en conséquence, y’a du boulot et ça ne devrait pas être le mien. Comment fermer les yeux toutefois ?

Ah y’est les touristes débarquent pour le petit déjeuner. Les miens, les ronfleurs, dorment toujours. Y’a pas de justice. Maintenant c’est la machine à café industrielle et le va et vient des chalands espagnols (jamais entendu un espagnol parler doucement) qui bercent ma concentration. M’en fout. Ma nouvelle maison s’est préparée toute seule à m’accueillir, c’est plutôt cool : peinture faite, lumières posées, chiottes réparés et cuisinière branchée, vive les maisons intelligentes ! Grâce à mon gardien. J’allais dire ange gardien. Serais-je mystique ? Non, juste constatant l’évidence : tout ce que je touche en ce moment porte ses fruits (sauf le changement d’adresse sur mon forfait téléphonique). Pratiquement tous les soucis matériels sont réglés. J’étais prête à refiler mes anges gardiens aux plus malchanceux quand ces histoires de dénonciation et de colère de mes collègues tombent dans ma boîte aux lettres. Oui, pour le moment, c’est mon courriel qui prend. Ça percole plus ou moins bien dans mon esprit-corps-âme (coche la bonne réponse) toujours branché. Grrr, plus de saucisson, razzia des touristes, voilà ce que c’est d’écrire au lieu de manger !

Devrais-je aussi raconter que mes cartons de déménagement sont parfaits et font le bonheur des manutentionnaires ? Mais moi, je n’ai plus rien à me mettre avant trois jours. C’est ce qu’on appelle de l’organisation poulette !

ps : l'ange gardien, pour le lecteur sceptique et lucide, porte aussi le nom de mes amis. N'empêche, pourquoi sont-ils toujours là au bon moment ?

15 janvier 2013

Le jour où j'ai coché ma liste des choses à faire est loin déjà...

liste à cocherIl y a un mois peut-être, un vendredi, je me promenais sur la plage en (et voilà, j'ai le mot en espagnol – disfrutando, quel beau verbe ! – et l'expression française m'échappe) ce plaisir d'avoir terminé mes tâches de la semaine. Moment rare. Ensuite ce fut les vacances. Pas mal non plus : amis, famille, désespoirs à juguler de part et d'autres et l'histoire finit bien. Sans commentaires. Ah si, une bricole, un mélange de désagrément et de joie : je dois déposer les enfants à l'avion et leur papa les récupère à l'arrivée. Ça c'est la théorie. Mais une fois à l'aéroport, on a beau fouillé dans toutes nos affaires, impossible de mettre la main sur les cartes d'identité. Je passe finalement un coup de fil à Ernest et oui, il a bien les papiers. Gloups. On court partout tenter de passer la sécurité mais non, c'est interdit. J'appelle Alphonse chez qui je dois passer deux jours pour savoir si je peux débarquer avec mes monstres. Il est 21h, on est dimanche. Pas de souci. De son côté Ernest s'occupe de nous faire parvenir les cartes. Taxi, 140 euros. Gros dodo et attente. Deux jours. Le plus drôle dans l'aventure est la réaction des enfants : Minou saute de joie à l'idée de louper l'école et Bolide désespère d'avoir à récupérer ces cours. Comme un bug n'arrive jamais seul, une fois chez les potes, la machine à laver est en panne et bien entendu, les gosses n'ont plus rien de propre à se mettre. On découvre ainsi la ville sous un autre jour en cherchant le lavomatic local. Sinon, on mange comme des rois et je n'ai pas le temps de préparer mes réunions, youpi ! Quand les enfants repartent, j'attrape la grippe et plonge dans une sorte de coma qui m'empêche, décidément, d'avancer sur mon travail. Je fais au mieux (au moins pire). Paris, réunions, concertations, nouveau congrès, nouvelle organisation, etc. Pas de quoi en faire un fromage, ça m'occupe et c'est agréable de retrouver les collègues.

De retour à V. (sans encombre, oui oui ça arrive), encore des réunions pour les associations locales. J'en profite pour déjeuner avec Olga, ma supère amie avec qui je partage complicité, contraintes et p'tits boulots. On a toutes les deux des velléités d'arrêter de fumer alors personne n'a de cigarettes. Je propose de prendre le café à la maison où nous attend aussi mon tabac. Petit souci, j'ai vraiment diminué ma consommation de clopes et le tabac est tout sec. Qu'à cela ne tienne, j'expliquer à Olga le truc de la carotte : on en met un bout pour l'humidifier et le tour est joué. Ni trop, ni trop peu. Olga, perplexe et amusée propose de passer chez elle chercher des carottes. Pas la peine, le supermarché est sur notre route. Nous voilà donc, hilares, achetant un paquet de carottes à 58 centimes, cadeau de ma copine. Expérience débilitante, réjouissante et sans conséquence, la vie au quotidien quoi ! Depuis, mon agenda se remplit de tâches qui n'en finissent pas, je désespère...

20 décembre 2012

Les éternels mystères de l'informatique...

quichesJe découvre avec horreur que mon beau blog tout neuf est truffé de pubs ! Je ne maîtrise pas cette fonctionnalité et ne peux les retirer, que mes lecteurs veuillent bien m'en excuser... Nous écrivons un ouvrage justement, avec des admirables collègues, sur les avatars de la technologies et ce genre de pratiques douteuses sur Internet nous avait échappés ! Comment est-ce possible ?

J'ai déjà passé deux jours à me battre avec des sites que je ne connaissais pas après avoir souffert une bonne année sur une plateforme de travail en réseau pour la gestion d'une conférence. Maintenant, je ne peux plus m'en passer, elle est géniale et d'ailleurs il faut que je la mette à jour (ça y est c'est fait)... Et oui, c'est bien joli de faire acte de présence sur le Net, il faut tout le temps être sur le qui-vive et nous sommes plus ou moins doués pour cela. Hier, j'ai déclaré forfait et aujourd'hui, je regarde ces publicités débiles avec désolation. Je ne sais que faire. Je n'ai pas dit mon dernier mot, l'informatique ne m'aura pas, na !

(j'en profite pour faire un peu de pub au journal causette qui fait toujours un encart "on nous prend pour des quiches !", on s'y croirait...)

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19 décembre 2012

Moins drôle...

IMG_0721Florence dira que je raconte seulement des histoires où je suis en train d'attendre. Je choisis généralement celles qui sont amusantes. Mais quand c'est trop, c'est trop. Dois-je raconter même quand ce n'est pas drôle du tout ? Lorsque je me perds grâce à mon super GPS qui n'est capable que de me parler comme si j'étais une triple andouille et de m'envoyer à l'opposé de là où je veux aller ? Lorsque je reste collée à la maison dans l'espoir de voir arriver une imprimante qui est censée être là depuis un mois ? Et quand je me fais un sang d'encre parce que Minou est parti faire de la bicyclette sans prévenir et qu'il rentre à point d'heure ? Ou bien encore, quand je sèche lamentablement pour terminer un document ultra-important qui doit partir bientôt et sur lequel je dois plancher sur la précarité ? Je suis dehors là, face à mon verre de rouge et un petit ordinateur tout neuf. De quoi donc me plaindre ? Que je continue à travailler sans être payée ? Que je sais ce qu'est la précarité même si je ne manque de rien ? Jusqu'à présent. Mes amis s'inquiètent pour mon avenir, je les rassure mais en fait, je flippe. Je ne dis rien aux enfants. Minou n'aime pas l'école et veux partir en France. Bolide bosse comme un fou et ne veut à aucun prix quitter ses amis. Ils ont des bonnes notes mais l'ambiance y est rude. Je m'y implique comme je peux dans un tas d'actions bénévoles (évidemment). Je suis présente à presque toutes leurs activités extra-scolaires, je suis l'instigatrice d'un beau-gros réseau de recherche, je coordonne un ouvrage collectif de vulgarisation scientifique, un article attend (oui, lui aussi) mes dernières mises au point, je prépare une conférence et tous mes CV ont été rejetés. Grrr. Je laisse faire, j'attends. C'est aussi bien ainsi. Mais dois-je dire que je m'énerve plus qu'à mon tour ? Que je crie plus fort que je ne devrais. Mes amis, toujours, me rassure (à chacun son tour) : c'est normal. En fait, ce qui m'importe le plus, c'est bien cela : Minou, Bolide et mes amis. Avec eux, je peux vivre n'importe où et dans n'importe quelle conditions... Ou presque. Je fais comme me l'a enseigné mon père, je mets de côté ce que je peux, comme un écureuil bien consciencieux. Qui sait que sera demain ? Une imprimante entre deux rendez-vous inamovibles ? Je rêve ! C'est peu, c'est déjà beaucoup !

17 décembre 2012

Vague à l'âme... A relire !

vague à l'ameLe 29 novembre 2007, à Gijon et en association avec l'alliance française, Florence Camus présente son livre "Vague à l'âme". Je suis sur la photo ! Oui, encore une amie qui publie, quel bonheur ! J'ai lu son livre avec une grande émotion et pas seulement parce que Florence est une amie. A cette époque, on ne se connaissait encore très peu, nous avions seulement choisi de promouvoir ce bel ouvrage.

Dans ce dernier, Antoine n'a pas une enfance facile. Anna, bien pire encore. Ils tombent sous le charme l'un de l'autre dans cette ville que j'adore, Gijon. On y découvre pourtant les dessous peu reluisant de la pègre locale avec son lot de prostitution dans les quartiers insoupçonnables. Antoine ne regrette pas sa ville natale du Havre mais il ne peut toutefois pas s'en détacher complètement et ses souvenirs nous prennent avec le trouble qui l'anime. Anna croit trouver la tranquillité à Athènes après avoir fui la Russie mais malheureusement, son amant d'alors n'est qu'un entremetteur malfaisant. Heureusement, mais je n'en dirais pas plus, Antoine et Anna se soutiennent l'un l'autre pour le meilleur. Qui a dit que l'amour ne durait pas ?

Florence vit maintenant entre Paris et Gijon, entre son travail et son amour, pour assurer l'avenir de ses enfants et elle continue à écrire. Son second roman, "Toi Brésilien", sorti en 2009 a aussi eu un grand succès à l'alliance. Nous sommes fiers ! Cette fois, la première personne du singulier est privilégiée pour conter l'histoire de l'immigration brésilienne, de ses difficultés mais aussi de ses joies. On rie d'un style nouveau en suivant le suspens de l'intrigue qui nous emmène autour du monde.

Je sais qu'une troisième oeuvre est en cours... Je me dis qu'il va falloir aussi que je m'y mette !

Merci pour ces cadeaux !


(Voir un article dans le comercio de Gijón)

16 décembre 2012

Les escargots...

Les-escargots-n’ont-pas-mangé-toutes-nos-lettresBrigitte et Françoise s'écrivent depuis leur enfance jusqu'à nos jours. Elles deviennent amies au fur et à mesure de leurs lettres et en commençant par de petits secrets, bien plus que des confidences. Les mamans relisent les premiers courriers pour éviter les fautes d'orthographe, ce qui se faisait bien souvent à l'époque mais laisse planer le doute sur les secrets échangés ! Peu importe, je me prends à aimer leurs vies, leurs plaisirs, leurs malheurs, leurs façons de les sublimer et, petit à petit, on se prend au jeu d'en savoir plus et d'en profiter pour suivre l'histoire de la France des années 50 à 2000. On trouve ces auteures belles avec leurs amours, leurs voyages et je rie et je pleure avec elles. Est-ce de l'identification ? Je ne crois pas car ces histoires sont les leurs et pourtant on les vit. Bref, un bonheur à partager !

Faut-il ajouter que Brigitte est aussi chercheure en sciences humaines, que Françoise est journaliste, que leur écriture est fluide sans se rendre compte qu'elles sont des professionnelles ? Quand j'entends Brigitte, une collègue, parler de son livre, je la sens plus fière de cette oeuvre que de n'importe quel article scientifique et je la comprends.

Aller, vite vite, aux éditions de l'amandier, "les escargots n'ont pas mangé toutes nos lettres", un clin d'oeil aux petits paquets que nous faisons toutes de nos courriers chéris pour un avenir incertain. Grâce à Brigitte et Françoise, on sait maintenant à quel point le roman épistolaire mérite le succès qu'elles obtiennent. A suivre de près, d'autant qu'elles multiplient les lectures publiques, à Paris, pour mon plus grand malheur de valencienne inconditionnelle.

(Voir aussi quelques belles critiques des agents littéraires)

15 décembre 2012

El chef ha muerto

El chef ha muerto(Regarder la photo dans la glace, ce sera plus parlant - je n'ai que photo booth sous le coude)

C'est ainsi, le chef est mort ! Le grand, le seul, l'unique. C'est dire si la perte est immense ! Le monde gastronomique est en deuil et, pire, on n'est même pas sûr que ce soit un accident... Yanet me racontait il y quelques jours, comment l'idée de ce livre lui est venu. J'en rie encore et vous laisse le découvrir dès les premières pages du livre. Oui, il s'agit d'un roman, un p'tit noir qu'on déguste au moment du coucher, désopilant qui plus est. Il a tout pour plaire : un détective, Ven Cabreira, à côté de la plaque et qui ne se nourrit qu'aux boîtes de fabada (rappelons qu'il s'agit d'un plat typique asturien, savoureux et plantureux, mais qu'en boîte, c'est franchement gerbi), doit enquêter sur la mort du fameux chef. Pour cela, il se fait passer pour un commissaire du guide Michelin et écrème les plus grands restaurants du monde en compagnie des jaloux, envieux, maffieux, véreux et autres personnages plus que douteux, alors qui lui, pauvre Ven ne rêve que de White Horse et de fabada, un désastre. Seules Lucy et Linda rayonnent de leur désir de beau, bon et doux, quoique sans grand scrupule non plus. Peu importe, on adore nos trois héros qui parcourent l'Espagne, la France, la Norvège, l'Italie et même la Chine et le Japon... Je me demande ce que je vais faire à dîner ce soir car on m'a barbotté mon livre de cuisine et ça ne me fait pas rire du tout. Faudrait pas s'étrangler au poulpe vivant ! Gloups, j'ai lâché le morceau ! Ne vous reste plus qu'à lire la suite : aux éditions NUG, "El chef ha muerto" de Yanet Acosta.

Bon, je veux bien parler du livre mais j'ai encore plus apprécié l'auteure : intarrissable sur ces milles expériences de chercheure, journaliste, critique gastronomique, professeure, goûteuse et conteuse. On a ri jusqu'à point d'heure dans un coin perdu de Tenerife (oui, ça existe), au bord des vagues qui claquent, en plein décembre et bras de chemise. Que rêver de mieux ? Jo-Louis la rencontrait pour le travail (universitaire) et moi je suivais telle une touriste paumée. On s'est tous régalé car, faut-il le préciser ?, nous avons fait un sort aux poissons du coin arrosé d'un rouge local fabuleux. Yanet précisera les noms qui m'échappent, comme le reste, car la tête m'en tourne encore...

(Voir la page facebook de "el chef ha muerto")

14 décembre 2012

Une journée comme les autres...

(Il y a un mois environ...)

une journée comme les autresLevés tôt à la demande de Minou. Bolide a déjà fini son petit dej mais Minou est toujours au lit malgré les bizous. Puis je l'entends grogner : « J'ai plus rien à me mettre ! Tu fais pas assez de machines ! J'suis obligé de mettre des affaires sales ! ». Sans commentaires. Je venais de finir la deuxième machine en deux jours et le panier était vide (enfin, pour moi, car le soir en effet, il était plein...). Bref, la journée commence bien. Ça part en claquant la porte, sympa. Je bosse sur milles choses et file à mon RV de psy (histoire de faire le point sur toutes ces affaires familiales compliquées car il paraît que c'est aux parents de comprendre pour que les enfants aillent mieux. J'y crois, j'y vais).

Puis, je déboule à la sécu pour récupérer des ordonnances (une demi-heure de queue, c'est peu). J'en profite pour regarder mes mels et les mauvaises nouvelles continuent : on nous refuse encore notre projet de publication d'ouvrage collectif avec Aneta, Isa la belle, Emerson, et compagnie. Pas glop. Quand vient mon tour de récupérer mes ordonnances, il en manque la moitié pour une raison mystérieuse. Il faut que je reprenne RV chez le doc. Là, la queue est immense. Je déclare forfait.

J'oubliais de préciser, qu'en attendant l'ouverture de la sécu, j'ai pris mon almuerzo (11h30, l'heure du goûter du matin, déjà dit, non ?) et c'était dégueu (tortilla trop cuite et pimientos tout poisseux).

Je rentre donc dépitée pour continuer mes milles affaires en suspens et je me trompe de rue. Bref, me voici calle Santangel et là, je rie. On est dans un quartier chouette, plutôt populaire et mélangé, comme je les aime. Nous on habite à deux pas, mais côté chic. Enfin, dixit mon ex-proprio. Je sourie parce que c'est beau mais voilà, ce fut le coin des immigrés alors la réputation lui colle aux basques pour des gens qui se croient au-dessus de la mêlée. Je sais que ce genre de sourire, nous le partagions avec Ernest, je sais que mes p'tits malheurs de la journée pouvaient être l'occasion de s'épauler car lui aussi il en a. Bref, l'amitié ça peut aussi être ça : s'épauler et rire ensemble ! Mais bon, j'espère seulement que le temps nous aidera à dépasser nos difficultés....

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