Une journée comme les autres...
(Il y a un mois environ...)
Levés tôt à la demande de Minou. Bolide a déjà fini son petit dej mais Minou est toujours au lit malgré les bizous. Puis je l'entends grogner : « J'ai plus rien à me mettre ! Tu fais pas assez de machines ! J'suis obligé de mettre des affaires sales ! ». Sans commentaires. Je venais de finir la deuxième machine en deux jours et le panier était vide (enfin, pour moi, car le soir en effet, il était plein...). Bref, la journée commence bien. Ça part en claquant la porte, sympa. Je bosse sur milles choses et file à mon RV de psy (histoire de faire le point sur toutes ces affaires familiales compliquées car il paraît que c'est aux parents de comprendre pour que les enfants aillent mieux. J'y crois, j'y vais).
Puis, je déboule à la sécu pour récupérer des ordonnances (une demi-heure de queue, c'est peu). J'en profite pour regarder mes mels et les mauvaises nouvelles continuent : on nous refuse encore notre projet de publication d'ouvrage collectif avec Aneta, Isa la belle, Emerson, et compagnie. Pas glop. Quand vient mon tour de récupérer mes ordonnances, il en manque la moitié pour une raison mystérieuse. Il faut que je reprenne RV chez le doc. Là, la queue est immense. Je déclare forfait.
J'oubliais de préciser, qu'en attendant l'ouverture de la sécu, j'ai pris mon almuerzo (11h30, l'heure du goûter du matin, déjà dit, non ?) et c'était dégueu (tortilla trop cuite et pimientos tout poisseux).
Je rentre donc dépitée pour continuer mes milles affaires en suspens et je me trompe de rue. Bref, me voici calle Santangel et là, je rie. On est dans un quartier chouette, plutôt populaire et mélangé, comme je les aime. Nous on habite à deux pas, mais côté chic. Enfin, dixit mon ex-proprio. Je sourie parce que c'est beau mais voilà, ce fut le coin des immigrés alors la réputation lui colle aux basques pour des gens qui se croient au-dessus de la mêlée. Je sais que ce genre de sourire, nous le partagions avec Ernest, je sais que mes p'tits malheurs de la journée pouvaient être l'occasion de s'épauler car lui aussi il en a. Bref, l'amitié ça peut aussi être ça : s'épauler et rire ensemble ! Mais bon, j'espère seulement que le temps nous aidera à dépasser nos difficultés....